Un projet de protection de l’environnement chez Coprohníjar

projet pasteque

Il s’agit de la première journée de démonstration organisée dans le cadre du projet européen H2020 IPMWorks, auquel Coexphal participe, et qui a bénéficié de la collaboration de Bioline Iberia, de la coopérative nijareña, et du RAIF de la Junta de Andalousie.

Un nouveau projet pour l’Espagne

Le Département des Techniques de Production de Coexphal a organisé, dans le cadre du projet européen H2020 IPMWorks, une journée de démonstration dans une serre pour faire connaître les avantages et les bénéfices de la lutte biologique dans la culture de la pastèque, et dans laquelle ils ont collaboré la coopérative Coprohníjar, Bioline Iberia, et RAIF (Réseau d’Alerte et d’Information Phytosanitaire) de la Junta de Andalucía.

Cinquante agriculteurs de la coopérative de Nijara, organisés en plusieurs groupes et équipes pour respecter les mesures de sécurité exigées par le COVID-19, ont visité la serre d’Esther Molina, partenaire de Coprohníjar, pour voir in situ comment cette agricultrice a mis en œuvre la lutte biologique par conservation dans la culture de la pastèque dans sa serre, depuis la préparation avant la plantation jusqu’au moment avant la récolte.

Projet IPM Works

Coexphal et la chaire COEXPHAL-UAL participent à ce projet, qui durera 4 ans. Au total, 31 entités de 16 pays collaborent à IPMWorks. Le projet concerne presque tous les systèmes agricoles, y compris les cultures de plein air, les arbres fruitiers et les vignes.

Coexphal dirige la partie du groupe consacrée aux cultures horticoles sous abri, avec des représentants de la Belgique et du Portugal. Les serres européennes ont en commun que la lutte biologique est déjà solidement implantée comme technique de base, mais dans chaque région, il existe des cultures ou des ravageurs plus problématiques contre lesquels il n’existe pas de solutions satisfaisantes.

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À Almeria et à Grenade, Coexphal travaille à l’augmentation de la lutte biologique dans des cultures telles que la courgette et le concombre, ou encore dans les cultures de pastèque, sur lesquelles il existe de nombreux mythes erronés quant à l’efficacité de la lutte biologique dans ces cucurbitacées, et les séances de démonstration comme celle d’aujourd’hui montrent le contraire.

Pour sa part, la présidence de COEXPHAL-UAL, a son propre rôle dans IPMWorks pour promouvoir la collaboration entre les entités de différents pays par le biais du réseautage et mettra sous la loupe les méthodes de transfert de nouvelles connaissances entre les agriculteurs.